Mon intention: l’écriture

Je ne sais pas vraiment pourquoi j’écris et publie mes petits articles pour Facebook. Et je ne sais pas vraiment pourquoi vous me lisez non plus. Tout à commencé en lançant mes ateliers Zen for Monday et Yoga&Fun. 

Comme je suis nouvelle dans le yoga sur la place de Genève, il me fallait un moyen pour me faire connaître afin de promouvoir mes ateliers, et les réseaux sociaux sont aujourd’hui le moyen de se faire connaître.

J’ai demandé de l’aide à une social media manager qui m’a expliqué comment ça se passe. Elle me dit donc que sur FB, il faut écrire des articles et que sur Instagram, il faut poster des photos et des vidéos.

Je m’exécute. J’écris pleins d’articles sur des sujets qui me passent par la tête. Il y a des articles sur le yoga, sur l’Ayurveda et là, c’est facile, c’est du concret. Et puis il y a les articles plus personnels. J’ai envie de les écrire aussi, j’aime les écrire.

Très vite, cependant, est apparu un certain inconfort dans l’écriture de certains articles, plus personnels. Je suis en chemin, comme nous le sommes tous. Je ne suis pas arrivé à un certain niveau sur la compréhension de vie pour me sentir « légitime » de partager mes expériences.

Oui, ma vie s’est transformée depuis que j’ai quitté le monde du travail conventionnel pour me lancer dans ma passion, pour me lancer dans le vide sans savoir ou j’allais atterrir (si on fini un jour par atterrir). J’ai appris plein de choses sur la vie, sur ma vie, qui m’étaient encore inconnu il y a 18 mois.

Alors je me lance à partager mes apprentissages, ceux réalisés par l’étude de la philosophie du yoga, mais pas que, ceux aussi simplement appris par mes expériences personnelles découlant tout simplement de ce que je dois apprendre de la vie.

Mais qui suis-je pour partager les enseignements que la vie me donne et quel est l’intérêt de les partager sur internet? Grande question, grand inconfort, gros blocage, la page blanche. 

A ce moment là, bloquée dans l’écriture, je me lance dans les vidéos pour développer Insta. Il s’agit là d’une deuxième couche d’inconfort. Pourquoi je partage mes petites pensées pendant 1 minute sur des vidéos? En plus, je me trouve plutôt moche sur ces vidéos.

Blocage total, je n’arrive plus ni à écrire, ni à parler face à la caméra. Et en plus de ça, ce n’est pas que mes ateliers débordent de personnes qui ont le désir d’apprendre de moi. Est-ce que je dois vraiment continuer tout ce binz? Est-ce que j’ai ma place dans l’enseignement du yoga? Ne vaudrait-il pas mieux que je laisse tout tomber et que je retourne à mon métro-boulot-dodo?

Oui, mais non. Il m’est absolument impossible d’envisager de reprendre la vie d’avant. Je ne peux tout simplement plus m’imaginer retourner au bureau et faire toutes ces choses qui me sont devenues insignifiantes. Croyez-moi, par moments j’aimerais bien mais je ne vibre tout simplement plus pour ça.

Le grand vide. Que faire, que devenir? Alors je retourne à nouveau à l’intérieur. D’ordinaire, déjà, je vais quotidiennement à l’intérieur, quand je médite, quand je fais mon yoga ou que je me balade dans la nature. Mais entre mes moments pour moi, je travaillais. Et là, je suis paralysée. Heureusement que ce sont les fêtes et que je peux me permettre un temps off.

Je découvre alors d’autres enseignements fascinants sur you tube notamment. Je découvre d’autres mouvements de pensées que le yoga. De nouveaux enseignements sur la vie s’offrent à moi. Des façons différentes d’appréhender la vie. Un nouveau champ de vision s’ouvre à moi.

Je ne trouve pas de chute à ce récit, car je n’ai toujours pas trouvé la réponse à pourquoi, j’écris ces articles. Ce matin, j’écris cet article tout simplement, car hier soir, je suis tombée sur une vidéo de Sadhguru (et oui quand même le yoga), qui en gros disait:

« Quand on s’aligne avec la vie, la vie naturellement nous réveille entre 3h20 et 3h40. Ce réveil est là pour que nous fassions ce que nous avons à faire. Peu importe de ce que c’est, pour certains, ce sera de méditer, pour d’autres de pratique un kryia, tout faire tout simplement ce qui nous est demandé de faire. »

Je me réveille très souvent vers 3h30 du matin avec des révélations sur la vie, sur ma vie. J’adore ce moment. Et oui, j’adore me réveiller au milieu de la nuit avec des réponses.

Très souvent, quand je me réveille en pleine nuit, je ressens l’irrésistible envie d’écrire. D’écrire sur ce qui m’est apparu. Souvent, je bloquais mon entrain, car quand même, il faut que je dorme, j’écrirais au réveil, le vrai réveil quand ma nuit sera finie.

Hier, j’ai visionné cette vidéo… ces dernières semaines je m’interrogeais sur ma légitimité à l’écriture… alors ce matin je ne me suis pas retournée pour aller rechercher la fin de mon sommeil. 

Cette nuit, j’ai pris ce réveil nocturne comme un signe, l’appel à l’écrire de cet article a résonné avec les mots de Sadhguru. Tu te réveilles à 3h30 pour faire ce que tu as à faire et comme mon appel était à l’écriture, me voilà assise dans la cuisine à 4h du matin avec de la musique douce, une bougie allumée, mes doigts posés sur le clavier.

Voici donc la meilleure chute que je trouve. Je ne sais toujours pas pourquoi j’écris, mais je sais que j’aime écrire. Alors j’écris et je continuerais tant que j’aurais des choses à dire, tant que ça sonnera juste pour moi, tant que vous serez là pour me lire, tant que j’en retirerais un plaisir.

Maintenant vous saurez que quand vous ne m’entendrez pas, ça sera parce que je serais à l’intérieur, parce que je suis, comme vous, en chemin.

Merci de m’avoir écoutée. Je retourne me coucher maintenant avec une douce émotion dans mon cœur. Merci la vie. 

Avec amour. 

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