Vivre pour aimer et aimer vivre : La Saint-Valentin

La Saint-Valentin, et oui je me disais qu’il fallait quand même que j’y laisse quelques lignes même si l’amour au sens amoureux n’est pas mon domaine d’expertise, en tout cas pas encore.

Il y a beaucoup d’histoires différentes qui circulent sur les origines de la Saint-Valentin sur le net. Il s’agirait de la date à laquelle les oiseaux choisissaient de s’apparier. Un poète, ensuite, aimait relater cette date comme étant celle des amoureux, et fut ensuite désigné Valentin de Terni, fêté le 14 février, le saint des amoureux. 

Le 14 février donc nous fêtons l’amour, mais pas tant l’amour au sens large, mais plutôt l’amour au sens amoureux, de couple. Personnellement, je fête la Saint-Valentin avec ma Valentina et mon Alessandro, peut-être parce que je n’ai pas d’amoureux, mais surtout parce qu’on s’aime fort.

La fête de l’amour me fait évidemment réfléchir à la place qu’à l’amour dans ma vie. L’amour n’a pas été l’émotion la plus simple à appréhender pour moi. Je sais que c’est le cas de beaucoup de monde.

Sans rentrer dans des détails superflus et trop intimes, l’amour qu’il soit amoureux, parent-enfant, ou même l’amour pour soi, ne semblait pas être chose acquise dans ma famille. 

Mais ne choisit-on pas sa famille pour les expériences que nous avons à vivre? Moi, je le crois et je crois que ma famille, qui a beaucoup de qualité, mais pas un master en amour, a été la famille qu’il m’a fallu dans cette vie afin d’évoluer vers une meilleure version de moi.

L’amour, en fait, est la quête de ma vie. Pas au sens que beaucoup entendront, et qui est la quête de beaucoup de personnes, rencontrer son âme sœur et partager une vie harmonieuse dans l’amour, mais plutôt dans le sens de la guérison.

Je parle ici de ma capacité à l’amour inconditionnel. De m’aimer de manière inconditionnelle, me permettant ensuite d’aimer de manière inconditionnelle l’autre, mon partenaire, mes enfants, mes parents, mais pas que…

Mais je m’interroge, n’est-ce pas la quête de beaucoup de personnes? Ne sommes-nous pas tous sur terre déficients d’amour? Notre amour, n’est-il pas conditionnel à 99%? Ne sommes-nous pas beaucoup à choisir un partenaire pour la manière dont nous nous sentirons à ces côtés plutôt que par pur amour pour l’être qu’il est?

Je pensais que quand je trouverais mon âme sœur, je serais dans l’amour, toujours. La vie n’est pas allée dans ce sens pour moi. La vie m’a envoyée des amours conditionnels, très, très conditionnel. Et puis au lieu de m’envoyer mon âme soeur tant rêvée, elle m’a envoyé le yoga, la méditation et la spiritualité, et l’amour a, alors, pris une toute autre dimension.

J’ai compris, compris vraiment, que l’amour dans ma vie était possible que si j’étais en amour avec moi d’abord. J’ai compris aussi que l’amour est bien plus généreux, bien plus grand et plus complet, que l’image que je m’en faisais, de l’amour en couple, en famille et entre amis. 

Et voilà où j’en suis aujourd’hui, en plein apprentissage de l’amour. Je me courtise, je me chéris, je me dorlote, je suis en train de tomber amoureuse de moi. Croire en moi, aimer mon corps, taire ma petite voix qui elle ne m’aime pas, m’accueillir exactement comme je suis, aujourd’hui. 

J’apprends à aimer, j’apprends à aimer tout ce qui m’entoure, une fleur, un paysage, les animaux, tous les animaux. D’ailleurs, je ne les mange plus, je ne le peux tout simplement plus. Même les insectes, qu’avant j’aurais écrasé d’un coup de chaussures ou aspirés, je les dépose délicatement chez eux, dehors.

Je m’efforce d’aimer mes enfants inconditionnellement, tels qu’ils sont, sans faire de projection, dans l’acceptation totale de leur individualité. Avant, je ne le faisais pas, pas toujours, maintenant, je le fais.

J’accepte et affectionne mes parents avec leurs faiblesses, avec leurs manquements et suis dans la gratitude de qui ils sont et surtout de ce qu’ils m’ont donné. Avant je leurs en voulais, maintenant plus.

Et puis je m’efforce d’aimer tout ce qui m’entoure, les personnes que je croise et qui me donnent un sourire, les personnes qui m’ignorent, et même les personnes qui m’offensent. Je suis loin d’y être arrivée, mais je progresse chaque jour sur ce joli chemin de l’amour.

Et je finirais cet article avec les mots d’Amma et auxquelles j’adhère entièrement : « L’amour est le seul médicament qui peut soigner les plaies du monde ». 

Alors, oui la Saint-Valentin est une fête commerciale, mais si elle nous donne un prétexte pour être plus dans l’amour pendant une journée, alors joyeuse fête de l’amour à tous.

Avec amour. 

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